Angel Gurría, OCDE : « l’université Ben Gourion fait fleurir le Néguev pour l’avenir d’Israël et du monde »

BGU of the Negev President Prof. Rivka Carmi and OECD Secretary-General Jose Ángel Gurría BGU of the Negev President Prof. Rivka Carmi and OECD Secretary-General Jose Ángel Gurría

Le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, a accepté avec enthousiasme le Prix du Leadership que lui a remis ce lundi le Professeur Rivka Carmi, présidente de l’Université Ben Gourion du Néguev (BGU), et l’a félicitée pour le rôle de premier plan de la BGU dans le développement du Néguev. « Shimon Peres m’avait parlé de la vision de David Ben Gourion de « transformer le désert du Néguev en jardin ». Je suis très impressionné par le fait que le Néguev soit devenu une terre fertile d’éducation, de savoirs, d’idées, d’innovation, autant de graines de l’avenir plantées par l’Université Ben Gourion du Néguev. C’est un plaisir d’être ici, de recevoir ce prix et de voir comment vous avez transformé le désert, la terre promise, pour l’avenir d’Israël et du monde », a déclaré  Angel Gurría en présence de Dr Yuval Steinitz, ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, et de l’Ambassadeur Carmel Shama Hacohen, représentant permanent d’Israël auprès de l’OCDE.
« Je rends hommage au président Shimon Peres, que j’ai accueilli personnellement à l’OCDE à Paris. Ce géant de la diplomatie internationale est un combattant pour la paix et la prospérité, et je suis fier de suivre ses pas, dans son propre pays. Cela restera un honneur pour moi pour les nombreuses années à venir », a poursuivi Gurría.


« Je suis également profondément touché, car cette année nous célébrons le cinquième anniversaire de l’adhésion d’Israël à l’OCDE qui a été une réalisation très importante de mon premier mandat en tant que secrétaire général. Cette récompense constitue un symbole de notre amitié durable, et de notre engagement commun à un Israël prospère et inclusif », a appuyé Angel Gurría. « Durant ces cinq courtes années, Israël est devenu un contributeur important des travaux de l’OCDE. Son expertise dans des domaines clés de nos économies, la gestion de l’eau, les technologies propres, l’innovation et l’esprit d’entreprise, est devenue une source des meilleures pratiques. Nous avons même travaillé ensemble sur le « Clean-Tech Clustering » ici, dans la région du Néguev, en étant soutenus par la capacité de recherche et l’excellence de l’Université Ben Gourion« , a-t-il noté. Yuval Steinitz a rappelé les deux «miracles» qu’Angel Gurría a accompli en tant que Secrétaire général de l’OCDE. Le premier a été la transformation de l’OCDE en « l’une des organisations mondiales les plus appréciées et respectées. » Le deuxième a été l’adhésion d’Israël à l’OCDE, qui devait recueillir l’appui d’au moins 31 pays membres dont certains avaient des relations tendues avec Israël en 2010.


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Le Prix Ben-Gourion du leadership récompense les managers visionnaires qui non seulement possèdent une vision, mais œuvrent pour faire de cette vision une réalité« , a expliqué en ouverture le Pr Dan Blumberg, vice-président et doyen de la R&D à la BGU.

«Le leadership est essentiel pour conserver l’un des biens les plus précieux d’un pays : la confiance, pierre angulaire d’une gouvernance efficace, essentielle pour promouvoir la croissance économique et le progrès social. Mais comme jamais auparavant, nos pays manquent de plus en plus de ce bien précieux et nos citoyens doutent des capacités de leur gouvernement à prendre les bonnes décisions et à résoudre les problèmes ! Plus que jamais, nous avons besoin d’un leadership efficace et déterminé à regagner cette confiance. Pour ce faire, nous devons aussi demander à nos dirigeants de promouvoir le progrès grâce à une croissance plus inclusive. Les inégalités minent nos systèmes économiques et notre tissu social », a souligné Angel Gurría.


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Gurría a cité quelques chiffres : « Dans les pays de l’OCDE, le revenu moyen des 10% les plus riches représente maintenant presque 10 fois celui des 10% plus pauvres. Il y a 25 ans, il était de 7 fois : ce qui représente une augmentation de 40% en une seule génération. Ici, en Israël ce dernier chiffre se situe à près de 15 fois. Et, dans mon propre pays, le Mexique, environ 20% de la population a été classée dans les «revenus pauvres». C’est non seulement une tragédie humaine, mais c’est aussi mauvais pour la croissance économique. Armé de cette connaissance, l’OCDE a montré la voie pour comprendre, mesurer et promouvoir une meilleure qualité de la croissance, une croissance plus inclusive. Les compétences sont les valeurs du 21ème siècle», a-t-il conclu.

Israël Science Info