L’Université Ben Gourion (Israël) montre que les spermatozoïdes préfèrent l’hiver

En hiver, les spermatozoïdes des hommes ayant des difficultés à avoir des enfants seraient plus mobiles et afficheraient une meilleure concentration. Si un couple rencontre des difficultés pour concevoir un enfant, il pourrait donc augmenter ses chances d’avoir un bébé en hiver. Le sperme des hommes ayant des problèmes de fertilité serait plus fécond. Les chercheurs de l’Université Ben Gourion de Néguev (Israël) ont recueilli 6 455 échantillons de spermes d’hommes en couple ne parvenant pas à avoir un enfant entre janvier 2006 et septembre 2009.

Pendant trois jours, avant de fournir un échantillon de sperme, les participants se sont abstenus de relations sexuelles. Les chercheurs ont évalué le volume de sperme, la concentration des spermatozoïdes, leur motilité, leur morphologie et leur acrosome (structure en forme de capuchon située sur la tête du spermatozoïde, indispensable à la fécondation), sachant que la concentration normale de spermatozoïdes par millilitre est d’au moins 15 millions.

Les scientifiques ont constaté que, lorsque les hommes ont une concentration normale de spermatozoïdes, le volume de spermes apparaît constant tout au long de l’année, la concentration du sperme augmente de mars à mai, le pourcentage de spermatozoïdes mobiles est élevé durant l’été, et s’affaiblit en hiver. Mais le plus grand pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide est observé pendant les mois d’hiver, comme celui des spermatozoïdes de morphologie normale. Les scientifiques ont constaté que pour une concentration en spermatozoïdes faible, la qualité du sperme diminue pendant l’été et s’améliore progressivement au cours de l’automne et de l’hiver. Pour favoriser une meilleure qualité du sperme, il est recommandé aux hommes de ne pas être en surpoids, d’éviter les consommations excessives d’alcool et le tabagisme. L’équipe était composée de : Eliahu Levitas, MD, Eitan Lunenfeld, MD, Noemi Weisz, Michael Friger, PhD, Iris Har-Vardi, PhD.

Publication dans American Journal of Obstetrics and Gynecology

Source Agathe Mayer pour Top Santé

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