Israël-Togo : des para-phéromones pour lutter contre les mouches de fruits dans les vergers de manguiers greffés

Bactocéra Dorsalis Bactocéra Dorsalis

La production mondiale des fruits est en plein essor ces 30 dernières années. Mais cette production est menacée, car les plantes fruitières sont sujettes à des attaques d’insectes. Au Togo comme en Afrique de l’Ouest, la filière mangue revêt une importance particulière pour la diversification de revenus, la création de richesse, la contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, au développement économique et social. 

Cependant, elle n’est pas en reste de la problématique de la mouche des fruits. Afin d’apporter sa contribution dans la lutte contre ces insectes nuisibles, l’Université de kara, dans son plan 2014-2024 a initié a travers un projet en collaboration avec un expert Israélien et PPAAO-Togo, l’introduction d’une méthode de lutte durable à base de pièges à para-phéromones contre les mouches de fruits dans les vergers de manguiers greffées au Togo.

Dr Atti Tchabidi

Dr Atti Tchabidi

Cette étude a permis de répertorier au total 35 espèces de « mouches de fruits » dont la plus importante est le « Bactocéra Dorsalis », une espèce exotique originaire d’Asie qui a été introduite accidentellement en Afrique en 2003. Cette espèce de « mouche de fruits » infeste environ 17 plantes dont les plus importantes économiquement sont les manguiers, les anacardiers, les orangers, les avocatiers, les citronniers… Son hôte de prédilection reste, toutefois, les manguiers sur lesquels l’étude a révélé le niveau d’infestation le plus élevé (26,73 mouches/Kg de mangues)

Article complet de kofi Meser sur Vert Togo

Israël Science Info