Un pas décisif vers l’impression 3D de masse des cellules photovoltaïques : Utilight (Israël) lève 2,9 M$ ! Vidéo.

Utilight, société israélienne qui développe et commercialise un système d’impression 3D sans contact pour les très grands volumes a levé 2,9M$. Utilight vise notamment l’impression industrielle de masse des cellules solaires photovoltaïques. Les nouveaux investisseurs incluent un investisseur stratégique en Israël (industrie des polymères), le Fonds SCI Advanced Technology et des milliardaires asiatiques. Ils rejoignent les investisseurs actuels, Robert Bosch Venture Capital (RBVC), Waarde Capital et I2BF Global Venture. La société a également reçu 3 M$ de subventions du chief scientist israélien (BESC).
Basée à Yavne, Utilight développe et commercialise sa technologie innovante PTP, un laser d’impression 3D sans contact pour la fabrication à grands volumes de cellules solaires photovoltaïques. La société utilisera ce financement pour approcher les 20 fabricants de cellules photovoltaïques dans le monde. La société a été fondée en 2009 par le Dr Giora Dishon (PDG), Amir Noy, Misha Matusovsky et Moshe Finarov. Giora Dishon, qui avait fondé et dirigé Nova Measuring Instruments précédemment, a déclaré : «Ce financement va nous permettre d’accélérer le plan de développement d’Utilight pour passer des tests bêta à la production industrielle. »

Sources globes.co.il

Voir aussi article de Fabien Lafont, BVST :

Le principal frein pour les particuliers à l’adoption d’une solution énergétique basée sur les panneaux solaires reste le prix d’achat. Une startup israélienne, Utilight, a développé un procédé unique d’impression 3D de pistes métalliques reliant les composés semi-conducteurs de ces panneaux. De manière usuelle, la connexion se fait à l’aide d’une sorte de pochoir qui vient délimiter la zone où le métal doit être déposé. Ensuite une couche métallique est évaporée sur la totalité de la dalle, et finalement, une fois le pochoir retiré, les composés se trouvent reliés par un contact métallique. Le principal problème de cette méthode reste le gaspillage d’une grande quantité de métal restant sur le pochoir.

Afin de réduire les coûts de production de panneaux solaires, cette startup israélienne a développé une solution qui permet de déposer localement, ou en d’autres termes d’imprimer, un métal spécifiquement à l’endroit recherché, et ceci, avec une précision comparable aux techniques usuelles. L’avantage de cette méthode est tout d’abord qu’elle permet de faire une économie considérable sur la quantité de matériaux utilisée et présente la particularité d’être beaucoup plus modulaire et rapide. En effet, il est directement possible depuis un ordinateur de venir apporter des modifications à la structure voulue.

Un autre grand avantage est que cette technologie peut directement être implémentée sur une chaine de production déjà existante et ne demande pas de changement technologique à l’usine. Selon les dires des dirigeants, cette technique permet d’économiser, par an, pour une usine traditionnelle quelques 500 000 dollars en matière première ainsi que 500 000 dollars provenant du gain d’efficacité de ces équipements.

Auteur : Fabien Lafont, Post-doctorant, The Weizmann institute of sciences

Sources BVST, nocamels

Israël Science Info